Depuis ce lundi 3 avril 2007, le centre de service après-vente de Congo Chine Télécom (CCT) a rouvert ses portes pour ses nombreux clients. C'est au cours d'une cérémonie solennelle, organisée le samedi 31 mars dernier au croisement des avenues Kasa-Vubu et colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, dans l'immeuble de la Sodimica qui abrite le centre de service après-vente que le staff dirigeant de Congo Chine Télécom a livré cette information. Ce centre a été victime de pillages perpétrés en marge des affrontements armés des 22 et 23 mars derniers, en pleine ville de Kinshasa entre les Fardc et la garde rapprochée du sénateur Jean-Pierre Bemba. Cette structure fut alors pillée de fond en comble alors que c'est ici où siège le cerveau moteur de l'entreprise. Les pertes subies sont de l'ordre de plus de 10 millions Usd.
« Si le centre fut pillé de fond en comble, toutes les bases de données de notre clientèle sont, néanmoins, restées intactes. Nous pouvons donc rassurer nos abonnés concernés que les dégâts collatéraux n'auront pas d'impact dans le traitement de leurs dossiers d'avant les événements malheureux », a dit en substance le directeur commercial de CCT, Hervé Molongya, devant une assistance composée des autorités policières de la capitale, de gros distributeurs ainsi que du staff dirigeant de cette maison de télécommunications. Et d'ajouter : « La reprise, en un temps record, de nos activités dans le centre de service après-vente, dénote la volonté de CCT de ne jamais baisser les bras, même dans les situations les plus difficiles, mais plutôt de relever la tête afin de faire face aux multiples défis du développement, notamment dans le secteur des télécommunications ».
Bien plus, cette prompte réouverture relève, selon ce haut responsable, de la nécessité de préserver la continuité du service après-vente et satisfaire ainsi toutes les préoccupations de la clientèle de CCT ou encore d'améliorer davantage les services rendus par une plus grande rapidité dans le traitement des dossiers. « Nous sommes énormément contents par le service que CCT apporte à ses clients. C'est un service impeccable et fiable. Et surtout il n'y a pas de plainte du coté service client, c'est à encourager », a indiqué Grâce Kakiese, conseillère juridique de Congo Com, un de gros clients de CCT.
2007 : ANNEE D'EXPANSION DE CCT
« Nous avons été consolés par la visite de deux membres du gouvernement, le ministre de l'Economie et celui des Postes et télécommunications. A moins de six jours, ce bâtiment est encore disponible pour vous servir et utilisable pour combler vos besoins comme avant. J'ai été encouragé par le délégué des distributeurs qui nous a demandé de ne jamais baisser les bras. Effectivement nous n'allons pas baisser les bras. Nous sommes à la disposition de la population congolaise et de son gouvernement. Nous sommes au service du gouvernement pour combattre la misère et la pauvreté. Et quand on est engagé dans un tel combat, tout ce que nous pouvons connaître comme difficultés ne peut en aucun cas nous décourager et nous contraindre à fermer nos activités. » C'est par ces propos que le président du Conseil d'administration de CCT, Muamba Ngalula, a réaffirmé la détermination de cette société de téléphonie cellulaire à opérer en RDC, au profit des populations congolaises.
En dépit des pertes occasionnées par les scènes de pillage, CCT ambitionne de couvrir toute la RDC. « Nous n'allons pas cesser de développer la société CCT, quelles que soit les embûches. L'année 2007 c'est l'année de l'expansion de CCT. Je vous confirme que nous allons nous installer dans les provinces où nous ne sommes pas encore opérationnels, notamment au Nord et Sud Kivu, au Maniema et dans la province de l'Equateur, avant fin juin 2007. Les moyens pour ce faire, nous les avons », a rassuré le président du Conseil d'administration de CCT.
Par ailleurs, le directeur commercial de CCT a remercié la Police nationale congolaise, la Garde républicaine ainsi que les autres forces publiques pour « avoir fortement limité les dégâts du bâtiment aux périls de fois de leur vie. Et au président du Conseil d'administration de CCT de remercier le gouvernement chinois qui n'a pas voulu rapatrier un seul de son personnel. « Nous voulons remercier le gouvernement de la République populaire de Chine. Dans ce moment difficile, il nous a encouragé à continuer nos services et il nous a demandé de garder notre personnel chinois en place. Je n'ai pas reçu une seule demande de l'Ambassade de Chine en RDC de rapatrier un seul membre de la communauté chinoise qui travaille à CCT. Cela est un signe très fort du soutien de la Chine à notre société et à notre développement. »
Par AMEDEE MWARABU KIBOKO(le potentiel)